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14 janvier 2021

Disparition de Marielle de Sarnez

?appId=21791a8992982cd8da851550a453bd7f&quality=0.8L'équipe du Modem Japon a appris avec beaucoup de tristesse la disparition de Marielle De Sarnez.

Engagée jeune dans la campagne de Valéry Giscard d'Estaing, battante, elle avait su se faire une place dans un monde politique alors principalement masculin.
Fidèle aux valeurs centristes depuis ces débuts elle a su leur redonner une voix indépendante avec François Bayrou en fondant le Modem en 2007. Formation dont elle était la Vice-présidente.

Ardente promotrice de l'Europe, elle fut parlementaire européenne pendant presque 20 ans. Dans le cadre d'une tournée parlementaire au Japon nous avions pu, avec des membres de la communauté française de Tokyo, la rencontrer en octobre 2010.
Elle présidait depuis 2017 la Commission des Affaires Étrangères de l'Assemblée nationale.

Nous présentons nos condoléances à sa famille et ses proches.
Nos pensées vont aussi à ses collaborateurs et collaboratrices.

30 décembre 2020

Informations sur les déplacements entre le Japon et la France

Pour répondre à la crise du COVID 19 les gouvernements à travers le monde ont mis en place des politiques restrictives en matière de déplacements internationaux. La France et le Japon ne font pas exceptions.

Pour celles et ceux qui résident au Japon et souhaitent ou doivent effectuer un voyage en France, il est malheureusement indispensable de se renseigner sur les modalités pratiques d'un tel déplacement.

Pour obtenir des informations directes, deux sites sont à regarder :

- Celui de l' Ambassade de France au Japon
- Celui du Ministère des affaires étrangères du Japon

Et nous vous conseillons aussi la page de l'équipe d' Ensemble au Japon qui, sous forme de questions/réponses synthétise les informations en les mettant à jour.

01 mars 2020

Élections consulaires 2020 : Ensemble au Japon

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A l'occasion des élections consulaires qui se dérouleront cette année, la section Modem-Japon apporte son soutien à la liste "Ensemble au Japon".

Conduite par Jean-Marc Lisner, la liste propose un mode de renouvellement novateur basé sur la rotation de la fonction du Conseiller des Français de l'Étranger entre tous les membres de la liste.

Ainsi, Alexandre Joly, membre du Modem-Japon et troisième sur la liste, retrouvera une fonction qu'il a déjà occupé entre 2016 et 2017.

18 février 2020

Réunion publique sur le thème de la sécurité

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Samedi 15 février, les équipes de Ensemble au Japon, liste candidate aux élections consulaires de mai 2020, ainsi que de  En Marche Japon et du Modem Japon ont organisé une réunion publique autour du thème de la protection des Français du Japon.

Après une présentation de Pierre Sevaistre (à droite sur la photo), îlotier auteur du Manuel du résident disponible sur le site de l'ambassade, autour de la problématique «  Grand Tremblement de terre, la communauté française au Japon est-elle prête ? » chaque participant a pu exprimer ses retours d'expérience, ses questions, ses attentes en matière de prévention aux risques naturels, et notamment sismiques.

Pour un compte-rendu plus détaillé, cliquer ici.

Ces riches échanges servent à alimenter des notes d'information et de propositions à destination de nos représentants locaux ou nationaux.

02 février 2020

15 février 2020 : Café politique sur la prévention aux séismes au Japon

Tous les 15 de chaque mois, le comité LaREM vous invite à un « Café politique » à Tokyo.

Organisée conjointement avec la section Modem Japon, la prochaine rencontre aura lieu le mercredi 15 février de 17 heures à 19 heures.

Nous aborderons ce mois une problématique qui préoccupe beaucoup de Français du Japon : la préparation aux risques naturels.

Cette réunion publique sera animée par Pierre Sevaistre, îlotier, et auteur du « Manuel du résident » que vous pouvez trouver sur le site de l'ambassade de France au Japon. Elle s'articulera de la façon suivante :

Tremblement de Terre à Tokyo : Sommes-nous suffisamment prêts ?

1. Préparation individuelle : comment s’assurer qu’elle est faite ?

2. Solidarité post-séisme : pourrait-elle être prise en compte par le système d’ilotage ?

Une large partie sera ensuite consacrée aux questions et à un débat entre participants.

Ces cafés sont l’occasion de faire remonter aux parlementaires, et notamment notre députée Anne Genetet, nos préoccupations et propositions pour l’avenir de la France et des Français du Japon.

Lieu: Suidobashi
L'adresse de la salle vous sera envoyée par retour d'inscription.

Inscriptions à enmarchejapon@gmail.com

La rencontre est gratuite et ouverte à tous. Toute participation citoyenne volontaire est néanmoins bienvenue !

Cette rencontre est ouverte à tous, venez débattre avec nous et n'hésitez pas à en parler autour de vous !

13 mai 2019

Élections européennes : réunions à Tokyo le 18 mai et à Kyoto le 19 mai

La liste "Renaissance" vient de dévoiler son projet pour les élections européennes du 26 mai prochain. Avec l’écologie comme priorité numéro 1, mais aussi une meilleure justice sociale et fiscale, le respect de nos valeurs et de nos frontières et une attention particulière portée à l’égalité entre les femmes et les hommes…
 
Il s'agit de propositions ambitieuses et concrètes au sujet desquelles les équipes du Modem-Japon et de En Marche Japon vous proposent de discuter lors de deux réunions :
 
- samedi 18 mai, de 17 h à 19 h à Tokyo
- dimanche 19 mai, de 17 h à 19 à Kyoto
 
Les coordonnées précises des lieux de réunion seront communiquées aux personnes s'inscrivant à l'adresse suivante :
 
modemjapon@yahoo.fr
enmarchejapon@gmail.com

06 mars 2019

Tribune du Président de la République pour une Renaisance européenne

Citoyens d’Europe,

Si je prends la liberté de m’adresser directement à vous, ce n’est pas seulement au nom de l’histoire et des valeurs qui nous rassemblent. C’est parce qu’il y a urgence. Dans quelques semaines, les élections européennes seront décisives pour l’avenir de notre continent.

Jamais depuis la Seconde Guerre mondiale, l’Europe n’a été aussi nécessaire. Et pourtant, jamais l’Europe n’a été autant en danger.

Le Brexit en est le symbole. Symbole de la crise de l’Europe, qui n’a pas su répondre aux besoins de protection des peuples face aux grands chocs du monde contemporain. Symbole, aussi, du piège européen. Le piège n’est pas l’appartenance à l’Union européenne ; ce sont le mensonge et l’irresponsabilité qui peuvent la détruire. Qui a dit aux Britanniques la vérité sur leur avenir après le Brexit ? Qui leur a parlé de perdre l’accès au marché européen ? Qui a évoqué les risques pour la paix en Irlande en revenant à la frontière du passé ? Le repli nationaliste ne propose rien ; c’est un rejet sans projet. Et ce piège menace toute l’Europe : les exploiteurs de colère, soutenus par les fausses informations, promettent tout et son contraire.

Face à ces manipulations, nous devons tenir debout. Fiers et lucides. Dire d’abord ce qu’est l’Europe. C’est un succès historique : la réconciliation d’un continent dévasté, dans un projet inédit de paix, de prospérité et de liberté. Ne l’oublions jamais. Et ce projet continue à nous protéger aujourd’hui : quel pays peut agir seul face aux stratégies agressives de grandes puissances ? Qui peut prétendre être souverain, seul, face aux géants du numérique ? Comment résisterions-nous aux crises du capitalisme financier sans l’euro, qui est une force pour toute l’Union ? L’Europe, ce sont aussi ces milliers de projets du quotidien qui ont changé le visage de nos territoires, ce lycée rénové, cette route construite, l’accès rapide à Internet qui arrive, enfin. Ce combat est un engagement de chaque jour, car l’Europe comme la paix ne sont jamais acquises. Au nom de la France, je le mène sans relâche pour faire progresser l’Europe et défendre son modèle. Nous avons montré que ce qu’on nous disait inaccessible, la création d’une défense européenne ou la protection des droits sociaux, était possible.

Mais il faut faire plus, plus vite. Car il y a l’autre piège, celui du statu quo et de la résignation. Face aux grands chocs du monde, les citoyens nous disent bien souvent : « Où est l’Europe ? Que fait l’Europe ? ». Elle est devenue à leurs yeux un marché sans âme. Or l’Europe n’est pas qu’un marché, elle est un projet. Un marché est utile, mais il ne doit pas faire oublier la nécessité de frontières qui protègent et de valeurs qui unissent. Les nationalistes se trompent quand ils prétendent défendre notre identité dans le retrait de l’Europe ; car c’est la civilisation européenne qui nous réunit, nous libère et nous protège. Mais ceux qui ne voudraient rien changer se trompent aussi, car ils nient les peurs qui traversent nos peuples, les doutes qui minent nos démocraties. Nous sommes à un moment décisif pour notre continent ; un moment où, collectivement, nous devons réinventer politiquement, culturellement, les formes de notre civilisation dans un monde qui se transforme. C’est le moment de la Renaissance européenne. Aussi, résistant aux tentations du repli et des divisions, je vous propose de bâtir ensemble cette Renaissance autour de trois ambitions : la liberté, la protection et le progrès.
 

Défendre notre liberté

Le modèle européen repose sur la liberté de l’homme, la diversité des opinions, de la création. Notre liberté première est la liberté démocratique, celle de choisir nos gouvernants là où, à chaque scrutin, des puissances étrangères cherchent à peser sur nos votes. Je propose que soit créée une Agence européenne de protection des démocraties qui fournira des experts européens à chaque Etat membre pour protéger son processus électoral contre les cyberattaques et les manipulations. Dans cet esprit d’indépendance, nous devons aussi interdire le financement des partis politiques européens par des puissances étrangères. Nous devrons bannir d’Internet, par des règles européennes, tous les discours de haine et de violence, car le respect de l’individu est le fondement de notre civilisation de dignité.
 

Protéger notre continent

Fondée sur la réconciliation interne, l’Union européenne a oublié de regarder les réalités du monde. Or aucune communauté ne crée de sentiment d’appartenance si elle n’a pas des limites qu’elle protège. La frontière, c’est la liberté en sécurité. Nous devons ainsi remettre à plat l’espace Schengen : tous ceux qui veulent y participer doivent remplir des obligations de responsabilité (contrôle rigoureux des frontières) et de solidarité (une même politique d’asile, avec les mêmes règles d’accueil et de refus). Une police des frontières commune et un office européen de l’asile, des obligations strictes de contrôle, une solidarité européenne à laquelle chaque pays contribue, sous l’autorité d’un Conseil européen de sécurité intérieure : je crois, face aux migrations, à une Europe qui protège à la fois ses valeurs et ses frontières.

Les mêmes exigences doivent s’appliquer à la défense. D’importants progrès ont été réalisés depuis deux ans, mais nous devons donner un cap clair : un traité de défense et de sécurité devra définir nos obligations indispensables, en lien avec l’OTAN et nos alliés européens : augmentation des dépenses militaires, clause de défense mutuelle rendue opérationnelle, Conseil de sécurité européen associant le Royaume‑Uni pour préparer nos décisions collectives.

Nos frontières doivent aussi assurer une juste concurrence. Quelle puissance au monde accepte de poursuivre ses échanges avec ceux qui ne respectent aucune de ses règles ? Nous ne pouvons pas subir sans rien dire. Nous devons réformer notre politique de concurrence, refonder notre politique commerciale : sanctionner ou interdire en Europe les entreprises qui portent atteinte à nos intérêts stratégiques et nos valeurs essentielles, comme les normes environnementales, la protection des données et le juste paiement de l’impôt ; et assumer, dans les industries stratégiques et nos marchés publics, une préférence européenne comme le font nos concurrents américains ou chinois.
 

Retrouver l’esprit de progrès

L’Europe n’est pas une puissance de second rang. L’Europe entière est une avant‑garde : elle a toujours su définir les normes du progrès. Pour cela, elle doit porter un projet de convergence plus que de concurrence : l’Europe, où a été créée la sécurité sociale, doit instaurer pour chaque travailleur, d’Est en Ouest et du Nord au Sud, un bouclier social lui garantissant la même rémunération sur le même lieu de travail, et un salaire minimum européen, adapté à chaque pays et discuté chaque année collectivement.

Renouer avec le fil du progrès, c’est aussi prendre la tête du combat écologique. Regarderons-nous nos enfants en face, si nous ne résorbons pas aussi notre dette climatique ? L’Union européenne doit fixer son ambition – 0 carbone en 2050, division par deux des pesticides en 2025 – et adapter ses politiques à cette exigence : Banque européenne du climat pour financer la transition écologique ; force sanitaire européenne pour renforcer les contrôles de nos aliments ; contre la menace des lobbies, évaluation scientifique indépendante des substances dangereuses pour l’environnement et la santé... Cet impératif doit guider toute notre action : de la Banque centrale à la Commission européenne, du budget européen au plan d’investissement pour l’Europe, toutes nos institutions doivent avoir le climat pour mandat.

Le progrès et la liberté, c’est pouvoir vivre de son travail : pour créer des emplois, l’Europe doit anticiper. C’est pour cela qu’elle doit non seulement réguler les géants du numérique, en créant une supervision européenne des grandes plateformes (sanction accélérée des atteintes à la concurrence, transparence de leurs algorithmes…), mais aussi financer l’innovation en dotant le nouveau Conseil européen de l’innovation d’un budget comparable à celui des Etats-Unis, pour prendre la tête des nouvelles ruptures technologiques, comme l’intelligence artificielle.

Une Europe qui se projette dans le monde doit être tournée vers l’Afrique, avec laquelle nous devons nouer un pacte d’avenir. En assumant un destin commun, en soutenant son développement de manière ambitieuse et non défensive : investissement, partenariats universitaires, éducation des jeunes filles…

 

Liberté, protection, progrès. Nous devons bâtir sur ces piliers une Renaissance européenne. Nous ne pouvons pas laisser les nationalistes sans solution exploiter la colère des peuples. Nous ne pouvons pas être les somnambules d’une Europe amollie. Nous ne pouvons pas rester dans la routine et l’incantation. L’humanisme européen est une exigence d’action. Et partout les citoyens demandent à participer au changement. Alors d’ici la fin de l’année, avec les représentants des institutions européennes et des Etats, mettons en place une Conférence pour l’Europe afin de proposer tous les changements nécessaires à notre projet politique, sans tabou, pas même la révision des traités. Cette conférence devra associer des panels de citoyens, auditionner des universitaires, les partenaires sociaux, des représentants religieux et spirituels. Elle définira une feuille de route pour l’Union européenne traduisant en actions concrètes ces grandes priorités. Nous aurons des désaccords, mais vaut-il mieux une Europe figée ou une Europe qui progresse parfois à différents rythmes, en restant ouverte à tous ?

Dans cette Europe, les peuples auront vraiment repris le contrôle de leur destin ; dans cette Europe, le Royaume-Uni, j’en suis sûr, trouvera toute sa place.

Citoyens d’Europe, l’impasse du Brexit est une leçon pour tous. Sortons de ce piège, donnons un sens aux élections à venir et à notre projet. A vous de décider si l’Europe, les valeurs de progrès qu’elle porte, doivent être davantage qu’une parenthèse dans l’histoire. C’est le choix que je vous propose, pour tracer ensemble le chemin d’une Renaissance européenne.

Emmanuel Macron

18 janvier 2019

Voeux 2019

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