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23 juin 2010

Coopération franco-japonaise en Afghanistan

L'ambassade de France à Tokyo, par l'intermédiaire du Service d’Information et de Communication a publié mardi 22 juin le communiqué suivant :

« M. Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, et son homologue japonais, M. Katsuya Okada, se sont entretenus le jeudi 17 juin au téléphone. Ils sont convenus d’étudier les possibilités de mise en œuvre de nouveaux projets de coopération franco-japonaise en Afghanistan.

A ce jour, la coopération franco-japonaise en Afghanistan s’est développée autour de quatre projets menés par des organisations non gouvernementales :

- le projet de construction du collège Dasht -é -Barchi à Kaboul ;

- la réhabilitation de l’école primaire de Nawabado à Surobi ;

- la réhabilitation de la clinique de Pachagan à Nijrab dans la province de Kapisa ; 

- l’amélioration de l’hôpital régional de Hérat.

Cet engagement conjoint avec nos partenaires japonais fait suite à la visite de Bernard Kouchner à Tokyo le 18 mars dernier, au cours de laquelle le ministre avait évoqué avec son homologue une diversification des domaines de la coopération franco-japonaise en Afghanistan, notamment en matière culturelle et d’infrastructures. Les régions de concentration de l’aide japonaise en Afghanistan, en particulier Jalalabad et Kaboul, sont proches des zones sous responsabilité française (province de Kapisa et district de Surobi). Cette proximité ouvre des possibilités supplémentaires de coopération entre nos deux pays sur le terrain.

En résumé, nous avons toujours une perception très militaire de l’actualité afghane, mais cela ne doit pas occulter la coopération civile que nous menons sur le terrain en faveur de l’Afghanistan.

Les deux ministres se sont parlés au téléphone pour passer en revue cette coopération, pour identifier les projets autour desquels cette coopération pourrait se développer et pour réaffirmer une intention partagée de continuer à travailler dans cette direction. »

Si nous ne pouvons que saluer de telles initiatives humanitaires, ces dernières ne doivent pas cacher le manque de vision politique claire à moyen et long terme de la part de la coalition en Afghanistan. Après bientôt 10 ans de présence les troupes internationales n'ont su (pu ? voulu ?) ramener un semblant d'ordre indispensable au rétablissement d'un état structuré et viable.

Plus grave, l'accroissement récent des pertes notamment dans les rangs français doit amener la classe politique à s'interroger, lors du prochain examen de l'engagement français à l'Assemblée nationale, sur la stratégie militaire en place et la suffisance des moyens mis en oeuvre.

Alexandre Joly.

 

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