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15 janvier 2011

Retraite : augmentation du coût du rachat de trimestres passés à l'étranger

C'est le « cadeau » de nouvelle année pour les Français de l'étranger.

Le gouverment, dans un article de la loi de financement de la Sécurité Sociale de 2010 qui n'est rentré en application que le 1er janvier de cette année, a décidé de modifier les règles définissant le processus de rachat de trimestres des cotisations retraites.

Rappelons que le rachat de trimestres permet notamment de faire valoir ses droits sans risque de décote liée à d'éventuels « trous » dans les périodes de cotisation. Ce qui peut arriver lors d'une ou plusieurs expériences d'expatriation.

Ainsi l'article 72 de ce décret aligne le barème des années travaillées à l'étranger sur celui, différent, des années d'étude comme l'explique le sénateur Richard YUNG sur son blog.

En conséquence, le coût de rachat des trimestres passés à l'étranger auprès de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) par des Français souhaitant faire valoir leur droit à la retraite de retour en métropole se voit sérieusement revu à la hausse.

En effet, selon une simulation du cabinet Novelvy Assistance Retraite, publiée il y a un an par La Tribune, le coût de rachat a été multiplié de 4 à 7 en fonction de la situation de l'assuré. Cette variation dépendant de l'âge auquel s'est effectué le séjour à l'étranger, celui auquel s'effectue le rachat ainsi que du niveau de revenu.

Avec une telle augmentation, c'est à se demander si le gouvernement n'a pas décidé de faire combler le déficit de la CNAV par les Français de l'étranger !

Alexandre Joly.

Commentaires

D'où l'intérêt de cotiser au Japon et d'ainsi bénéficier des accords entre France et Japon sur les retraites

Écrit par : Tanguy | 15 janvier 2011

Absolument Tanguy.

Cette mesure ne touche en théorie que peu de Français vivant ou ayant vécu au Japon.

Ceci dit un certain nombre travaille ou a travaillé pour des entreprises ne les affiliant pas automatiquement à un des régimes de retraite japonais, et ils devront payer dans quelques années pour compenser ces trimestres perdus.

De plus, si le Japon est une destination privilégiée pour les expatriés français (tant par son niveau social que par les conventions bilatérales signées avec la France),
ce n'est pas le cas d'une majorité d'autres destinations dans lesquelles séjournent nombre de nos concitoyens.

C'est donc tous ceux là qui seront touchés par cette mesure.

Écrit par : Alexandre Joly | 15 janvier 2011

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