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06 avril 2007

Autocritique

En meeting à Lorient le 03 avril, Nicolas Sarkozy a gratifié son auditoire d'un magnifique discours tout à l'image de sa campagne électorale : démagogique et binaire. Mais pris dans son élan de candidat il semble qu'il a, à quelques moments, oublié qu'il était encore, il y a peu de temps, le numéro 2 du gouvernement, et non pas membre de l'opposition.

C'est ainsi qu'il s'en est pris à l'état d'esprit de ceux qui, comme lui et avec lui, servent la France depuis 5 ans pour en tirer le bilan suivant :

«Quand je dis que la France a renoncé, je ne dis pas que les Français ont renoncé. Je dis que ceux qui gouvernent, ceux qui dirigent qui sont dans l’Etat, dans les cabinets ministériels, dans les partis, dans les bureaucraties, dans les syndicats, dans l’économie ont renoncé à vouloir pour la France autre chose qu’un destin médiocre, qu’ils ont enfermé la France dans le conservatisme, dans l’immobilisme, qu’ils ont répandu partout cette pensée unique qui est une idéologie de l’impuissance publique, qu’ils se sont eux-mêmes persuadés que les Français n’étaient plus en mesure d’accomplir de grandes choses et qu’ils ont essayé d’en persuader les Français.»

Les citoyens que nous sommes sont heureux de voir que N. Sarkozy fait le même constat que nous sur le bilan des 5 dernières années du gouvernement auquel il a appartenu. Un gouvernement emprunt de «conservatisme», «d'impuissance» et de médiocrité.

Et au candidat U.M.P d'ajouter qu'«il nous faut faire d’autres politiques que celles que nous faisons depuis 25 ans et qui ont échoué.». Sachant que sur ces 25 ans, et notemment les 14 dernières années, N. Sarkozy en a passé plus de 7 dans différents gouvernements. Pourquoi n'a-t-il donc rien fait avant ?

Alors, c'est bien parce que nous faisons le même constat, en y mettant cependant un nom, le sien, que nous pensons qu'il faut changer l'essentiel, à savoir «ceux qui gouvernent, ceux qui dirigent qui sont dans l’Etat, dans les cabinets ministériels, dans les partis» comme N. Sarkozy, et que nous estimons qu'il faille voter... François Bayrou.

Alexandre Joly.

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