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30 mars 2009

Marielle de Sarnez, figure de proue de l’esprit européen

Quelles sont en France les personnalités charismatiques les mieux à même de mener ce combat humaniste pour l’avènement, pas à pas, des « Etats-Unis de l’Europe », comme le prédisait Victor Hugo au milieu du XIXe siècle ?

Sans nullement tergiverser, notre réponse fusera, immédiate : Marielle de Sarnez, élue au Parlement Européen dès 1999, cofondatrice du Parti Démocrate Européen, réélue en 2004 et, aujourd’hui, tête de liste du MoDem (Mouvement des Démocrates) aux élections européennes.

Plus encore, pour nous, elle incarnerait l’espoir chez certains Français (qu’il faut espérer de plus en plus nombreux) de parvenir le plus tôt possible à de véritables « Etats-Unis d’Europe », intégrant harmonieusement les caractéristiques propres de chacun des états membres, puissant rempart contre les guerres intestines et si meurtrières qui déchirèrent l’Europe pendant des millénaires et transportèrent leurs ferments vénéneux (esclavagisme, colonialisme, impérialisme, expansionnisme, totalitarisme...) dans de nombreuses parties du monde, garants d’une économie assainie, d’un modèle politique à visage humain (la démocratie parlementaire), d’un modèle social, visant le bien-être individuel et collectif... et, plus directement, un organe de contrôle, de critique, de suggestions et de propositions, face à une Commission Européenne, trop souvent enfermée dans sa « tour d’ivoire », et à des Etats préoccupés de soucis domestiques et ... électoralistes.

Entrée en politique pour soutenir la candidature de Valéry Giscard d'Estaing à l’élection présidentielle de 1974, elle est l’une des « co-créatrices » de l’UDF (Union pour la démocratie française) en 1978. Dans les années 70 et 80, elle collabore successivement auprès des grandes figures de l'UDF, Jean Lecanuet, Simone Veil et Raymond Barre, avant d'être nommée secrétaire générale des États généraux de l'opposition en 1989.

De 1993 à 1997, elle est successivement conseillère, puis directrice de cabinet de François Bayrou au ministère de l'éducation nationale. Elle est ensuite secrétaire générale du groupe UDF à l’Assemblée nationale entre 1997 et 1998. En 1999, elle est élue au Parlement européen sur la liste conduite par François Bayrou. Elle fait partie des principaux fondateurs du Parti démocrate européen. Elle est réélue en 2004.
Parallèlement, elle devient en 2001 conseillère de Paris, élue dans le 14e arrondissement sur la lis-te d'union RPR-UDF. En 2007, elle est directrice de campagne de François Bayrou pour l’élection présidentielle française de 2007. En mai 2007, Marielle de Sarnez est candidate UDF-Mouvement Démocrate aux élections législatives françaises de 2007 dans la 11e circonscription de Paris, et obtient 7148 voix parmi 38 918 suffrages exprimés (59 996 inscrits) et ne peut se maintenir au second tour.

En octobre 2007, Marielle de Sarnez a été investie officiellement par la commission électorale nationale de l'UDF/Mouvement démocrate le 10 octobre pour être la candidate de son parti aux élections municipales à Paris dans le 14e arrondissement. Les listes du MoDem obtiennent 9,08 % des suffrages au niveau de la capitale entière. Marielle de Sarnez est la seule élue du MoDem au Conseil de Paris. Le 27 septembre 2008, elle est élue présidente du Mouvement départemental de Paris, au sein du Mouvement démocrate.
Lorsqu’elle était interrogée en mars 2007, lors de la campagne des élections présidentielles, sur sa vision de l’Europe et de F. Bayrou, elle répondait de la manière suivante : 

Ils imaginent tous deux une « Europe des deux cercles ». Le premier, élargi, concernerait les échanges, les règles de droit. Et le deuxième, celui qui regrouperait les pays de la zone euro, avancerait plus rapidement dans l’édification d’une Europe politique.
Mais, ajoute la députée européenne, cette discussion n’aurait aucun sens si l’on n’y associait pas les citoyens français. Elle se dit attachée à la réconciliation de la France du oui et de la France du non au projet de constitution européenne. Elle souhaite que l’on essaye de comprendre ce que chacun a cherché à transmettre comme message.
Elle conclut son intervention par une adresse vibrante : « Aujourd’hui plus que jamais, et on le voit au Darfour, le monde attend l’Europe. Et l’Europe ne pourra jamais se construire sans la France ».

Nous pensons ainsi et lui souhaitons un très bon courage et une très bonne chance dans la campagne des élections européennes qui s’ouvre et dont les enjeux pour notre avenir sont tellement plus importants que l’on peut se l’imaginer.

Olivier Jamet
Vous pouvez retrouver les deux derniers articles de Olivier Jamet dans leur intégralité ( illustrations, traduction japonaise) sur le site du Club de France de Nara.