Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

29 juin 2009

Soutien aux associations Oyakonet et SOS Parents Japan

Monsieur Richard DELRIEU, président de l’association SOS PARENTS JAPAN nous a demandé d’informer nos militants et sympathisants que la date butoire pour la remise des pétitions de soutien  au réseau Oyakonet dont nous vous avions parlé dans la note du 22 juin était repoussée au 8 juillet.

 

Monsieur DELRIEU remercie tous les adhérents et sympathisants du MoDem qui ont signé la pétition et lui ont témoigné leur soutien.

 

Pour plus de renseignements, vous pourrez trouver les dernières informations concernant l’association, et notamment la réponse de Monsieur l’ambassadeur Philippe Faure à une lettre ouverte de l’association en cliquant sur le lien suivant.

27 juin 2009

Réunion de la section

Dimanche 21 juin 2009 de 15 à 16 heures 30, la réunion mensuelle des adhérents du Modem résidant au Japon s’est tenue à notre siège du Kansai, à Nara.

En introduction de cette réunion, le président de la section a présenté son rapport mensuel d’activité et fait un point sur la vie du MoDem et de la section ; le programme du Bureau pour le mois à venir a été défini ; une présentation du résultat des élections européennes, suivie d’un débat, ont eu lieu.

Notre prochaine réunion se déroulera le dimanche 20 septembre à 14 heures à Tokyo.

Tous les adhérents du MoDem résidant au Japon sont conviés à participer aux discussions de cette réunion de rentrée. Les sympathisants qui souhaiteraient y assister sont aussi les bienvenus : pour recevoir les informations relatives aux lieu de réunion et ordre du jour, merci de nous contacter par mail.

Le Bureau.

22 juin 2009

Soutien aux associations Oyakonet et SOS Parents Japan

Lors de sa réunion mensuelle, sise le 21 juin, à son siège de Nara, la section MoDem Japon a souhaité manifester son soutien à l’action engagée par les associations OYAKONET, SOS PARENTS JAPAN et SOS PAPA international. Tous les membres présents ont ainsi signé la pétition que la coordination des associations de parents japonais privés de leurs enfants, OYAKONET, soutenue par les deux autres associations citées, entend soumettre aux parlementaires japonais le 30 juin et qu’est venu nous présenter Richard DELRIEU, président de SOS PARENTS JAPAN.

 

Nous nous sommes engagés à promouvoir leurs revendications auprès de nos adhérents et sympathisants ainsi qu’à en informer au mieux la communauté française du Japon.

 

Ces trois associations ont pour objectif de faire modifier les règles et usages en vigueur au Japon concernant  l'autorité parentale, la garde des enfants suite au divorce des parents, et d'instaurer un droit de visite pour le parent qui n'a pas la garde des enfants. Il faut savoir que chaque année plus de 160 000 enfants japonais ou binationaux (dont de nombreux cas franco-japonais) perdent tout contact avec un de leurs parents (en l'occurrence ici, le parent français). Les revendications exprimées dans cette pétition sont donc :

 

1.       Le partage de l’autorité parentale.

2.       Un droit de visite réel pour le parent qui n’a pas la garde des enfants

3.       Un programme législatif permettant d’assurer la continuation des relations et
des échanges parents enfants en cas de séparation et de divorce, avec
notamment la création de centres de visite adaptés et sûrs, et d
’une guidance
pour le déroulement des visites.

 

Si vous souhaitez vous aussi soutenir l’action de ces associations et signer la pétition, veuillez renvoyer le  formulaire ci-joint (les pétitions seront adressées au Parlement japonais le 30 juin par OYAKONET) à l’adresse suivante :


〒1860004

東京都国立市中311

スペースF

親子の面会交流を実現する全国ネットワーク

(親子ネット)

 

ou, en romaji :


Oyako no menkai kôryû wo jitsugen suru zenkoku Network

(OYAKONET)

Space F nai

3-11-6 Kunitachi shi naka


TOKYO 186-0004

17 juin 2009

Elections européennes : point de vue

Je n'ai nullement été déçu par les résultats de dimanche, car j'avais bien senti depuis plusieurs semaines l'effet redoutablement tentateur et dévastateur de "la poudre jetée aux yeux" par Cohn-Bendit et son collage hétéroclite d'écolos clinquants, très tendance actuellement, et bien sure aussi l'effet Sarkozy qui dépasse par son intelligence politique remarquable le phénomène de "poudre", tout particulièrement avec sa politique d'ouverture à gauche et son "écolo" scout toujours prêt de Borloo, "poudre" et intelligence ayant si bien enlisé le parti socialiste dans un sable mouvant dont il ne sortira pas de sitôt, et a jeté à bas notre Francois Bayrou engagé dans un « jusqu’au-boutisme de la critique » peu opportun qui a été mal perçu par nos électeurs et très bien utilisé par nos détracteurs.

 

J'ai déploré le vide "idéel" total de la campagne. J'ai seulement remarqué que le Modem avait un projet humaniste et vraiment européen. Pour 2012, il faudrait tenir compte de ce qui s'est passé, cesser de critiquer les autres, surtout quand ils réussissent mieux que nous, et ne penser qu'à construire et à bien présenter Notre beau projet, seul vraiment humaniste, avec bien évidemment Francois Bayrou comme conducteur et animateur et quelques autres aussi s'ils sont capables de lui arriver à la cheville, l'assistent, et ne jouent pas les trouble-fête. Car la création et la réalité du Modem, c'est lui, Francois Bayrou, personne d'autre.

 

Olivier Jamet.

Vice-président du MoDem Japon

13 juin 2009

Réunion de la section Japon

Dimanche 21 juin 2009 à partir de 14 heures, la section Modem Japon tiendra sa réunion mensuelle à son siège de Nara et fêtera le très sympathique événement qu’est la Fête de la Musique.

 

En effet, le Club de France de Nara que dirige notre ami et Vice-président Olivier Jamet célèbrera la Fête de la Musique dans ses locaux mitoyens (Vous trouverez un exemplaire du programme en cliquant ici).

 

Tous les adhérents et sympathisants du MoDem au Japon, ainsi que leur famille, sont naturellement gratuitement conviés à cet événement qui sera notre lieu de rendez-vous.

 

La réunion, qui devrait débuter aux alentours de 14 heures, sera pour nous l’occasion de :

 

  1. Faire se rencontrer les membres et sympathisants du Kansaï et ceux du Kanto qui auront fait le déplacement.
  2. Discuter du résultat des élections européennes et d’en faire remonter un compte-rendu des analyses comme l’ont suggéré les instances du parti.
  3. Commencer à élaborer un calendrier de travail pour la section de la rentrée 2009 à l’été 2010.  

Espérant vous voir nombreux et nombreuses, le Bureau du MoDem Japon vous donne donc rendez-vous dimanche 21 juin 2009 au Club de France de Nara.

10 juin 2009

Avantages et inconvénients de la « Bayrou dépendance »

L’un des enseignements positifs que l’on peut tirer du revers, ou plutôt de la claque, que nous venons de prendre est que, pour ceux qui ne l’auraient pas encore remarqués, nous avons un chef. Un vrai. Un de ceux qui va au combat, donne de sa personne dans les corps à corps les plus violents, donne des coups, en prend encore plus et assume la victoire comme la défaite.

Ce genre d’individus est capable d’amener ses troupes à se dépasser, à susciter le respect, sinon la crainte dans les camps adverses. C’est une locomotive précieuse et indispensable. Avec François Bayrou, nous avons sans conteste un président de parti de cette trempe. Il a su se faire offensif en attaquant à juste titre le bilan du chef de l’état. Il a su faire le dos rond, puis affronter ses détracteurs les plus virulents comme Daniel Cohn-Bendit, relais le plus folklorique d’une campagne de calomnies odieuse dans laquelle il a été traité d’illuminé ayant « touché la Vierge », de « Le Pen light » et pour finir de « minable ».

Mais avoir un tel leader peut être, pour un parti naissant, une arme à double tranchant : en effet, quand le chef vient à être mis à terre, c’est tout le parti qui est déséquilibré, trébuche et chute. Parce que nos adversaires le savent, il devient la cible prioritaire de leurs charges, concentrant sur lui toutes les attaques, même, et surtout, les plus malhonnêtes afin de le pousser à la faute.

Le rôle d’un parti dans une campagne est donc de soutenir son leader en trouvant des hommes et femmes pour le protéger des attaques, et d’autres pour porter à sa place les contre-attaques les plus violentes. Qu’on se souvienne de la campagne de Sarkozy de 2007, les basses œuvres étaient signées de lieutenants qui remplissaient leur mission sans état d’âme, le chef pouvant ainsi continuer à se draper du voile de la vertu. Ce que le MoDem n’a su faire ici.

Il n’est clairement pas dans la culture de notre famille politique d’abaisser le niveau des débats à celui du caniveau. Mais nous ne pouvons occulter que la lutte se mène aussi dans ces sphères parce qu’on nous y entraîne. D’autant que nos adversaires savent que nous n’y sommes pas à l’aise. Refuser d’y aller combattre c’est prendre le double risque de laisser la propagande adverse faire son œuvre (« le MoDem vote avec les ultra-libéraux », « le MoDem et Bayrou ne s’intéressent plus à l’Europe », sans parler des insultes citées) et donc perdre des électeurs ; c’est aussi comme nous l’avons vu lors du débat de jeudi soir, voir François Bayou, poussé à bout, répondre, et faire passer sa seule réplique comme un acte déplacé, inversant les rôles agresseurs / agressés. Cela a perturbé nombre de nos sympathisants et parachevé l’entreprise de dénigrement de nos adversaires.

Dans cette campagne électorale, la première mi-temps fût bien menée. Un programme sérieux issu des travaux en commission permettait aux têtes de liste de faire une campagne de terrain en profondeur, afin d’expliquer et de tenter de convaincre les électeurs au plus près. Parallèlement, la sortie du livre de François Bayrou donnait un écho national à une campagne qui n’avait pas encore commencé dans les médias. Celle-ci s’annonçait prometteuse.

La deuxième mi-temps fût pourtant un désastre. Devant la « menace MoDem», nos adversaires ont contre-attaqué tous azimuts sur le programme (un peu) et le bilan (de façon mensongère) du MoDem au Parlement. Tout d’abord sporadiques les attaques se sont ensuite intensifiées sur la seule personne de François Bayrou qui incarne le parti aux yeux des Français. Ces attaques permettaient pour le PS et l’UMP de discréditer l’homme dans la perspective des Présidentielles 2012 en même temps qu’elles affaiblissaient l’image européenne de notre formation.

Devant de telles attaques, le parti n’a pas su réagir. Il aurait dû se protéger en mettant à « l’abri » François Bayrou, victime d’attaques ad nominem, en augmentant la présence médiatique des têtes de liste. Cela aurait rendu caduc la stratégie de nos opposants. Or plus les partis adverses dénonçaient l’omni-opposition de François Bayrou, plus il apparaissait dans les médias, et plus il se laissait entrainer dans des débats qui s’ éloignaient du sujet européen. Leur donnant raison et brouillant l’image pro-européenne du MoDem.

De même, le rappel de l’ouvrage de « Dany » était tout à fait justifié aux vues de ses propres attaques, mais il aurait dû être fait plusieurs jours avant, de façon répétée, et pas par François Bayrou en personne. Cette trop grande exposition de notre président lui a été préjudiciable, et a été fatale au parti sur cette élection.

Car si cette campagne nous a donc rappelé que nous avions un chef, elle a aussi démontré l’extrême dépendance du parti à son encontre. Nombres d’entre nous peuvent témoigner de la faible reconnaissance du parti sur la scène politique française. Quel adhérent n’a jamais eu cette échange :

- Je suis au MoDem.
- Pardon ?
- Le Mouvement Démocrate.
- Le quoi ?
- Le parti de Bayrou.
- Ah d’accord.

Certes, 18 mois sont un laps de temps très court pour imposer le nom d’un parti et pour qu’il affirme son identité dans l’inconscient politique de nos concitoyens. Mais il est impératif que le parti fasse émerger sur la scène médiatique un projet et des figures identifiables qui pourront relayer et défendre les thèses du parti, lui assurer une plus grande visibilité. Faire émerger de nouvelles figures sera aussi vital dans l’optique de 2012 afin de parer les questions insidieuses telles que « Mais avec qui allez-vous gouverner ? » ou « Avec qui allez-vous vous allier ? ». Questions récurrentes qui eurent un effet dévastateur en 2007.

Car sinon, c’est prendre le risque de s’entendre opposer les accusations de sectarisme, d’extrême personnalisation ou d’exercice solitaire du pouvoir.

Pour évoluer et espérer remporter des campagnes électorales futures, il faut que la « marque » MoDem vive par elle-même indépendamment de celui, ou celle qui la dirige. Le parti n’est ni un fan club ni une amicale de groupies : l’immense majorité des adhérents a accepté de se lancer dans l’aventure au nom de la croyance en certaines valeurs que nous pensons bafouer par le pouvoir actuel et auxquelles le PS ne propose aucune solution satisfaisante. Si François Bayrou demeure le président incontesté du parti, il va falloir trouver le juste dosage qui fera de sa présidence un vrai plus pour le parti et non un angle d’attaque pour nos adversaires.

Il faut donc que le MoDem fasse sa mue et passe du « Parti de Bayrou » au « Parti dont Bayrou est le président »…

Alexandre Joly.

Président du MoDem Japon

06 juin 2009

Elections européennes, enjeux nationaux

Nombreux sont ceux, ces dernières semaines, qui critiquent le franco centrisme de la campagne pour les élections européennes qui se dérouleront demain. Que ces critiques soient sincères quand elles viennent des corps constitués de la société civile comme de simples citoyens frustrés car en attente d’informations et de débats, ou hypocrites quand elles viennent de partis qui ont parlé de tout durant leur campagne sauf des grands thèmes européens, ces critiques n’en sont pas moins fondées.

Et si les têtes de liste MoDem ont durant leurs rencontres avec les Français prioritairement exposé la vision de l’Europe qu’a le parti, au travers de son action et de ses projets, ils n’ont pu éluder la dimension franco-française de ce scrutin : car demain ce vote ne sera pas (malheureusement ?) seulement un vote européen, il sera aussi (et surtout ?) un vote français.

Mais contrairement à ce que veulent faire croire les ténors du PS, de l’UMP ou encore Daniel Cohn-Bendit en manque d’argument, François Bayrou n’y est absolument pour rien !

Les raisons sont multiples, parfois complexes, souvent connexes.

La première d’entre elle, et pas des moindres tient au mode de scrutin et à son organisation à l’échelle européenne : en délégant aux gouvernements nationaux le mode d’organisation et le timing de l’élection, l’Union Européenne a cassé la symbolique unificatrice du Parlement, lieu de représentation de tous les citoyens européens.

L’une des conséquences de ce choix de mode de scrutin est la mise en concurrence de listes nationales et non européennes. Où qu’il soit, quelque soit sa nationalité, l’électeur européen votant dans son pays aura à choisir entre des listes représentants des partis de son pays et non des listes européennes et se déterminera donc aussi, voir surtout, selon un paradigme national classique. Dimanche, l’électeur français mettra avant toute chose le bulletin d’un parti français dans l’urne, pas celui d’un parti transnational. Or qui dit partis nationaux, dit fatalement enjeux nationaux et débats nationaux centrés.

Seul moyen permettant d’européaniser le débat : l’instauration d’une élection pour des listes transnationales au programme claire, avec un quota minimum de pays dans les quels être présent.

A ce pêché originel européen s’est ajoutée une french touch politique qui a amplifié le phénomène d’éloignement entre le citoyen et le Parlement, l’électeur et les enjeux : il s’agit de la subdivision du territoire en 8 circonscriptions au sein des quelles peuvent se présenter les listes qui le souhaitent. Ce découpage, officiellement effectué pour rapprocher le citoyen de l’élu a eu pour effet de gommer la dimension européenne du vote, perçu maintenant comme une élection régionale bis, où les enjeux européens sont dilués dans des préoccupations locales qui cloisonnent le débat, le localise le rend intraduisible au plan national.

Conséquence : l’absence de débats nationaux télévisés entre les têtes de liste qui se sont contentés de la presse régionale pour présenter leurs projets. Le seul débat national, ayant eu lieu sur France 2 le jeudi 4 juin, a opposé 8 chefs de partis dont 3 qui ne sont pas eux-mêmes en course pour ces élections et 4 qui n’ont aucune ambition pour l’Europe. Devant un tel cas de figure, l’Europe ne pouvait plus être objet réel de discussion. Or, ce sont ces grandes messes cathodiques qui sont les principales sources d’informations de nos concitoyens.

La publicité faite à l’Europe dans les médias français est aussi une des causes de l’absence de réelle discussion sur son avenir. Les débats et décisions prises au Conseil et approuvées au Parlement (qui représentent plus de 70% des lois qui régulent notre vie  de citoyen) font rarement l’objet d’un article ou d’un reportage dans les journaux français. Le MoDem entend d'ailleurs combattre cette absence d'information par l'obligation de diffuser les sujets en débat au Conseil. La méconnaissance de l’Europe par nos concitoyens se retrouve généralement dans les rédactions, et électeurs comme  journalistes politiques sont plus à l’aise dans un débat franco centré que dans un débat euro technique.

Alors, à cette demande inconsciente mais conjointe répond une offre politique qui se délecte de joutes franco françaises et qui perçoit ces élections soit comme une validation ou contestation de la politique en cours, soit comme un tour d’échauffement avant d’autres échéances plus cruciales. La campagne de l’UMP, au-dessus de laquelle a plané l’ombre tutélaire de Nicolas Sarkozy est en ce sens très explicite : voter UMP le 7 juin, c’est donner un satisfecit à la politique actuelle du Président, la promesse de le voir la continuer, et enfin être assuré de le voir parader le 8 juin à la télévision comme l’explique très bien cet article du Figaro.

Alors oui, le 7 juin votre bulletin de vote comptera double : il vous permettra de vous exprimer non seulement sur l’avenir de l’Union Européenne, mais aussi sur la politique actuelle du gouvernement sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy. Or un seul bulletin et un seul peut vous permettre de dire « Je veux une Europe plus respectueuse des citoyens, plus démocratique, plus unie et je veux aussi sanctionner la politique actuelle du gouvernement Fillon ».

Ce bulletin c’est celui de votre liste MoDem.     

Alexandre Joly.