Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

23 janvier 2010

Contribution du MoDem Japon au « Débat sur l'identité nationale »

Le Modem a marqué, dès son annonce, son opposition  à la tenue du dit « Débat sur l'identité nationale » qu'organise le gouvernement depuis le mois de novembre.

 

La section Modem Japon soutient fermement cette opposition et en dénonce autant les objectifs avoués ou inavoués que son organisation ou sa formulation. C'est donc une opposition tant sur le fond que sur la forme que nous présentons.

 

Nous  ne reviendrons pas sur les risques évidents de dérapages verbaux qu'entraîne un tel débat. Certains élus UMP en ont fait les frais. Et nous sommes presque tentés de dire que c'est une des principales qualités du débat que de nous dévoiler les amalgames navrant que peuvent faire certains responsables comme Mme Morano ou Monsieur Gaudin ou plus étonnamment  les imprécisions de notre Premier Ministre sur le droit de vote des étrangers.

 

Sur la forme tout d'abord :

 

Si nous ne repoussons pas le principe de « consultations ouvertes », il nous apparaît très surprenant que dans une démocratie libérale l’Etat initie un débat sans en préciser les objectifs, sans proposer de texte législatif, sans même dire si l’objectif est de proposer un texte législatif !

 

Les forces vives de la Nation ne peuvent être consultées que sur un objectif précis, sur la base d’un texte. S’agit-il d’une Charte des Droits et Obligations comme l’a laissé entendre M. Besson ? S’agit-il d’une loi ? Sur quoi ? Les questions à débattre, les textes à débattre, doivent être connus si l’on veut éviter un débat qui part dans tous les sens, y compris au sein de la majorité gouvernementale comme l’illustrent les déclarations des Ministres ces dernières semaines.

 

Si l'UMP ou le gouvernement ont des théories ou propositions nouvelles en matière de nationalité que Messieurs Besson ou Bertrand les expriment ouvertement. Et les autres partis, les syndicats, les associations, tous ceux qui forment les forces vives de la Nation leur répondront et offriront critiques et contre-propositions.

 

Il y a en fait, dans la vacuité du sujet et dans ce désir de tout organiser, tout gérer, la démonstration d'une infantilisation et d'un mépris inouï de la société française.

 

Ce mépris des citoyens  se matérialise dans l'organisation même du dit « Débat » et de ses ramifications locales.

 

Premier exemple, Monsieur Besson prétend vouloir s'adresser et consulter tous les Français, notamment au travers de débats locaux organisés dans les préfectures et autres lieux de la République.

 

S'il n'y a rien à dire sur les lieux, il y a en revanche beaucoup à  redire sur les jours et horaires. Alors qu'on prétend s'adresser à tous les Français, on organise les débats en semaine et en journée... bref quand ceux-ci sont au travail et ne peuvent participer !

 

Selon le site du ministère dédié au débat, en décembre et en janvier, un seul débat a été organisé le week-end. Et en  janvier, un seul a débuté en soirée à 20 heures....

 

Tous les autres étaient donc inaccessibles aux Français qui travaillent. Nous ne croyons pas que cela soit un hasard lié à une mauvaise organisation. C'est juste la démonstration que cette opération est principalement destinée à faire plaisir à une catégorie de la population bien définie, et qui a cessé de travailler.

 

Deuxième exemple assez révélateur, l'animation des débats : anecdotique, et peut être n'est-ce que le fruit du hasard, mais il est assez surprenant que deux des trois animateurs du débat au Japon furent l'un, un sénateur UMP et l'autre un écrivain qui a revendiqué publiquement son soutien au président Sarkozy (le troisième étant l’ambassadeur). Cela a donné une coloration politique très nette à la table des animateurs. Et ne peut donc que renforcer l'idée que nous sommes dans une opération de communication politique et non dans un débat objectif.

 

Le dernier point, et peut être le plus important, concerne les objectifs de ce débat. Et notamment l'écho et l'utilisation des contributions.

 

L'objectif annoncé du débat national est de synthétiser l'ensemble de ces contributions et de faire des propositions.

 

D'un point de vue méthodologique, qui va vérifier la véracité de ces synthèses ? Les gens s'expriment, certes, mais qu'est-ce qui prouve que leurs  propos vont être retranscris, étudiés et analysés avec sérieux ? Absolument rien.

 

Lorsqu'on cherche à faire une synthèse d'un débat de façon objective,  l'organisateur demande aux participants de valider les dites synthèses. Va-t-on  demander aux Français de valider et de vérifier l'exactitude des propos qu'ils sont censés avoir tenu ? Bien sûr que non, c'est techniquement impossible et surtout... inutile.

 

En effet, à l'heure à laquelle nous publions cette contribution, 24 heures après le débat à Tokyo, et alors que d’autres sont en préparation, Monsieur Besson a déjà présenté des synthèses et propositions au Premier Ministre.

 

Or le problème c'est que Monsieur Besson, lorsqu'il annoncera de futures propositions de loi, se prévaudra d'une pseudo légitimité populaire  pour faire valoir ce qui ne sont en fait que ses idées. Or, comme vous le savez, prétendre ainsi abusivement parler au nom du peuple, ce n'est rien d'autre que la définition du populisme.

 

Car c'est ici qu'est le principal objectif de ce pseudo débat. On a beaucoup glosé sur la proximité des élections régionales et beaucoup n'y ont vu comme 63% des Français qu'une manœuvre politicienne. Mais l'objectif est à notre sens autre : il s'agit de donner une fausse légitimité populaire à de futures propositions de loi visant implicitement nos concitoyens musulmans, ceux d'origines étrangères, et les étrangers eux-mêmes.  Et lorsque les partis d'opposition dénonceront les futurs lois sur la burqa par exemple, l'argument du gouvernement est déjà connu : « Mais les Français le veulent, ils l'ont dit lors du Débat ! Irez-vous à l'encontre de la volonté du Peuple ? ». Populisme toujours.

 

L'autre objectif du pouvoir est clairement de détourner l'attention des Français des réalités de leur vie quotidienne et la gestion calamiteuse de la France par l'UMP (chômage, hausse des prélèvements, insécurité, désindustrialisation, fuite des cerveaux...) en se concentrant sur la valorisation du nationalisme. Le nationalisme est depuis 200 ans le chiffon rouge qui sert à détourner le mécontentement des citoyens de tous les régimes populistes du monde.  Il est malheureusement navrant de le voir être agité en France en 2010.

 

Nous conclurons, quant aux objectifs de l'utilisation du thème de l'identité, qu'il est aussi actuellement le fait d'un petit nombre d'individus au sein de l'UMP qui se livrent une guerre de « sous-chefs » dans une  optique personnelle et non dénuée d'intérêts. Or nous refusons au Modem que les Français soient pris dans cette spirale de surenchère nationaliste dans laquelle se sont lancés messieurs Bertrand, Copé, Besson et Lefebvre pour s'attirer les bonnes grâces présidentielles dans la perspective d'un remplacement de Monsieur Fillon au poste de Premier Ministre, quand ce n'est en caressant l'espoir de remplacer le Président lui-même.

 

Voilà pour la forme.

 

Pour ce qui est du fond enfin, à savoir la question en elle-même. Nous serons très court : « Qu'est-ce qu'être français ?».

 

C'est simple, c'est obtenir la nationalité française, en application des critères définis dans le code civil, du fait de sa naissance (droit du sang ou droit du sol) ou après une demande de naturalisation et donc de bénéficier des droits inhérents.

 

Voilà pour la vision juridique.

 

Pour ce qui est de l'approche symbolique de la nationalité, celle-ci doit être à notre sens laissée à l'appréciation de chacun, et en aucun cas une conception particulière ne doit primer sur une autre.

 

Nous récusons  le concept  d' « identité collective » qui est à la fois à l'origine du nationalisme  et du communautarisme, pour ne reconnaître  uniquement que des identités individuelles.

 

La République française  c'est le rassemblement de 65 millions d'individus d'origines, de croyances ou d'opinions  différentes. 65 millions d'identités individuelles qui vivent toutes différemment leur appartenance à la communauté nationale.

 

Nous rajoutons qu' :

 

En aucun cas, être français ne peut être une façon de se comporter.

En aucun cas, être français ne peut être une façon de parler ou de s'habiller

En aucun cas, être français ne peut être une façon d'aimer son pays ou d'en être fier.

 

En aucun cas enfin, être français ne peut se borner à correspondre à un nombre de valeurs ou de critères ethnosociologiques inscrits sur une liste aussi large soit-elle.

 

Car sinon, nous ne serions plus chacun, individuellement, UN ou UNE Française, mais une caricature de Français.

 

Le Bureau

23 septembre 2009

Japon : vers un droit de vote pour les étrangers ?

Véritable serpent de mer de la politique japonaise comme de la française, le droit de vote des étrangers pourrait bientôt devenir dans l’archipel une réalité suite à l’arrivée au pouvoir du Minshutō, le Parti Démocrate du Japon.

 

Après avoir présenté des candidats d’origines étrangères, coréenne bien sûr, mais aussi naturalisés comme le sénateur, né finlandais, Marutei Tsurunen, et après avoir engagé une importante réflexion interne, le PDJ se positionne comme le parti de gouvernement japonais le plus ouvert à l’idée d’accorder le droit de vote aux étrangers.

 

Ainsi, en août durant la campagne électorale, et donc avant d’être élu Premier ministre, le président du parti, Yukio Hatoyama, avait envisagé «de façon positive » la possibilité d’octroyer le droit de vote aux étrangers.

 

Cette volonté du gouvernement a été confirmée par le très puissant Secrétaire Général du Minshutō Ichiro Ozawa lors d’un entretien le 19 septembre avec Lee Sang Dunk. Auprès de ce député sud-coréen, frère du président Lee Myung Bak, et chef de l’association Corée - Japon des parlementaires, M. Ozawa s’est engagé à faire en sorte que le parlement japonais se saisisse du dossier lors de la prochaine session parlementaire de l’an prochain.

 

Le sénateur Yoshihiro Kawakami, présent lors de la rencontre, a confirmé selon l’agence de presse Kyodo les propos de M. Ozawa en soutenant qu’il pensait que « le DPJ soumettrait une résolution visant à accorder aux étrangers résident permanent le droit de vote aux élections locales lors de la session ordinaire du parlement ».

 

Certains analystes font néanmoins remarquer que ce projet pourrait rencontrer quelques difficultés car l’un des 3 partis de la coalition, le Kokumin Shintō, petit parti de droite, est opposé à ce projet. Il est vrai que le  Minshutō ne détient la majorité absolue que dans l’une des deux assemblées de la Diète et qu’il a besoin de l’appui de ses alliés au Sénat. Mais il est cependant peu probable que ceux-ci se montrent trop virulents s’ils souhaitent encore faire parti de la coalition (et du gouvernement pour leurs leaders !) après les élections sénatoriales partielles de l’an prochain. Elections pour lesquelles le PDJ part grandissime favori.

 

Il est donc fort probable que les Français qui possèdent des visas de résident permanent au Japon puissent bientôt voter pour élire les membres et chefs des assemblées locales des villes où ils demeurent.  

 

Avancée que nous ne pouvons que saluer.

 

Alexandre Joly.

29 juin 2009

Soutien aux associations Oyakonet et SOS Parents Japan

Monsieur Richard DELRIEU, président de l’association SOS PARENTS JAPAN nous a demandé d’informer nos militants et sympathisants que la date butoire pour la remise des pétitions de soutien  au réseau Oyakonet dont nous vous avions parlé dans la note du 22 juin était repoussée au 8 juillet.

 

Monsieur DELRIEU remercie tous les adhérents et sympathisants du MoDem qui ont signé la pétition et lui ont témoigné leur soutien.

 

Pour plus de renseignements, vous pourrez trouver les dernières informations concernant l’association, et notamment la réponse de Monsieur l’ambassadeur Philippe Faure à une lettre ouverte de l’association en cliquant sur le lien suivant.

27 juin 2009

Réunion de la section

Dimanche 21 juin 2009 de 15 à 16 heures 30, la réunion mensuelle des adhérents du Modem résidant au Japon s’est tenue à notre siège du Kansai, à Nara.

En introduction de cette réunion, le président de la section a présenté son rapport mensuel d’activité et fait un point sur la vie du MoDem et de la section ; le programme du Bureau pour le mois à venir a été défini ; une présentation du résultat des élections européennes, suivie d’un débat, ont eu lieu.

Notre prochaine réunion se déroulera le dimanche 20 septembre à 14 heures à Tokyo.

Tous les adhérents du MoDem résidant au Japon sont conviés à participer aux discussions de cette réunion de rentrée. Les sympathisants qui souhaiteraient y assister sont aussi les bienvenus : pour recevoir les informations relatives aux lieu de réunion et ordre du jour, merci de nous contacter par mail.

Le Bureau.

22 juin 2009

Soutien aux associations Oyakonet et SOS Parents Japan

Lors de sa réunion mensuelle, sise le 21 juin, à son siège de Nara, la section MoDem Japon a souhaité manifester son soutien à l’action engagée par les associations OYAKONET, SOS PARENTS JAPAN et SOS PAPA international. Tous les membres présents ont ainsi signé la pétition que la coordination des associations de parents japonais privés de leurs enfants, OYAKONET, soutenue par les deux autres associations citées, entend soumettre aux parlementaires japonais le 30 juin et qu’est venu nous présenter Richard DELRIEU, président de SOS PARENTS JAPAN.

 

Nous nous sommes engagés à promouvoir leurs revendications auprès de nos adhérents et sympathisants ainsi qu’à en informer au mieux la communauté française du Japon.

 

Ces trois associations ont pour objectif de faire modifier les règles et usages en vigueur au Japon concernant  l'autorité parentale, la garde des enfants suite au divorce des parents, et d'instaurer un droit de visite pour le parent qui n'a pas la garde des enfants. Il faut savoir que chaque année plus de 160 000 enfants japonais ou binationaux (dont de nombreux cas franco-japonais) perdent tout contact avec un de leurs parents (en l'occurrence ici, le parent français). Les revendications exprimées dans cette pétition sont donc :

 

1.       Le partage de l’autorité parentale.

2.       Un droit de visite réel pour le parent qui n’a pas la garde des enfants

3.       Un programme législatif permettant d’assurer la continuation des relations et
des échanges parents enfants en cas de séparation et de divorce, avec
notamment la création de centres de visite adaptés et sûrs, et d
’une guidance
pour le déroulement des visites.

 

Si vous souhaitez vous aussi soutenir l’action de ces associations et signer la pétition, veuillez renvoyer le  formulaire ci-joint (les pétitions seront adressées au Parlement japonais le 30 juin par OYAKONET) à l’adresse suivante :


〒1860004

東京都国立市中311

スペースF

親子の面会交流を実現する全国ネットワーク

(親子ネット)

 

ou, en romaji :


Oyako no menkai kôryû wo jitsugen suru zenkoku Network

(OYAKONET)

Space F nai

3-11-6 Kunitachi shi naka


TOKYO 186-0004

13 juin 2009

Réunion de la section Japon

Dimanche 21 juin 2009 à partir de 14 heures, la section Modem Japon tiendra sa réunion mensuelle à son siège de Nara et fêtera le très sympathique événement qu’est la Fête de la Musique.

 

En effet, le Club de France de Nara que dirige notre ami et Vice-président Olivier Jamet célèbrera la Fête de la Musique dans ses locaux mitoyens (Vous trouverez un exemplaire du programme en cliquant ici).

 

Tous les adhérents et sympathisants du MoDem au Japon, ainsi que leur famille, sont naturellement gratuitement conviés à cet événement qui sera notre lieu de rendez-vous.

 

La réunion, qui devrait débuter aux alentours de 14 heures, sera pour nous l’occasion de :

 

  1. Faire se rencontrer les membres et sympathisants du Kansaï et ceux du Kanto qui auront fait le déplacement.
  2. Discuter du résultat des élections européennes et d’en faire remonter un compte-rendu des analyses comme l’ont suggéré les instances du parti.
  3. Commencer à élaborer un calendrier de travail pour la section de la rentrée 2009 à l’été 2010.  

Espérant vous voir nombreux et nombreuses, le Bureau du MoDem Japon vous donne donc rendez-vous dimanche 21 juin 2009 au Club de France de Nara.

20 avril 2009

Réunion de la section Japon

Dimanche 19 avril 2009 de 14 à 16H30, l’Assemblée Générale des adhérents du Modem résidant au Japon s’est tenue à Tokyo.

 

Celle-ci, après un débat a adopté à l’unanimité le projet de Règlement Intérieur que proposait le Bureau Provisoire.

 

L’Assemblée Générale a ensuite procédé à l’élection de ses instances dirigeantes.

Ont ainsi été élus au Bureau :

 

M. BO Guillaume

M. GUERRIER Julien

M. JAMET Olivier               (Vice président)

M. JOLY Alexandre           (Président )

M. RAGARU Jean-Pierre   (Trésorier)

 

Notre prochaine réunion se déroulera le dimanche 17 mai à 14 heures. Le thème en sera :

 

 « Le Modem et les élections européennes »

06 avril 2009

Assemblée Générale de la section Japon

Dimanche 19 avril 2009 à partir de 14 heures, la section Modem Japon tiendra son Assemblée Générale à Tokyo.

Nous procéderons lors de cette réunion à un débat sur le projet de Règlement Intérieur de la section rédigé par le Bureau provisoire, suivi d’un vote.

Nous élirons aussi à cette occasion nos instances dirigeantes pour les trois prochaines années.

Tous les adhérents du Modem résidant au Japon et à jour de leur cotisation sont conviés.

Tout adhérent qui n’aurait pas reçu un exemplaire du Règlement Intérieur ou sa convocation au plus tard le 13 avril 2009 est prié de se mettre en contact avec le Bureau provisoire.