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11 mars 2007

François Bayrou monte tandis que Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ne savent plus quoi inventer !

Dans un sondage Ifop dans le Journal du Dimanche effectué les 8 et 9 mars, François Bayrou se hisse à la hauteur de Ségolène Royal avec 23% des intentions de vote. Certes, Nicolas Sarkozy est toujours en tête avec 28% des intentions de vote mais sa cote stagne voire s'effrite au regard des précédents sondages. Cela semble d'ailleurs profiter un peu à Jean-Marie Le Pen qui progresse un peu. Quant à Ségolène Royal, sa cote s'effrite de sondage en sondage. Les sondages se sont rarement montrés très fiable ces dernières années mais on peut toutefois dire que l'ensemble des sondages montrent la même chose à savoir une vraie montée en puissance de François Bayrou.
Il sera intéressant d'observer l'évolution de la popularité des différents candidats dans les jours qui viennent et notamment  suite aux dernières déclarations de Nicolas Sarkozy concernant la création d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale s'il est élu.

Il faut d'ailleurs noter qu'il mélange un peu tout l'ami Nicolas ; un président n'est pas un premier ministre lequel est en charge de la formation d'un gouvernement. Imaginons que Nicolas Sarkozy est élu président mais que les élections législatives donnent une majorité UDF ou socialiste au parlement, il devra alors choisir un premier ministre issu de cette majorité et auquel il ne pourra pas imposer un tel ministère. Cette proposition déjà outrancière en elle-même n'est donc qu'un vrai appel du pied aux électeurs du Front National ! Et comme l'a dit François Bayrou, ce serait bien que Simone Veil nous donne son avis à ce sujet ...

Quant à Ségolène Royal, elle continue à faire des promesses et des propositions vagues selon les personnes qu'elle a en face d'elle. Pour les promesses, ce fut les cas lorsqu'elle a rencontré des Français résidant en Allemagne (voir l'article d'Alexandre pour plus de détails : S.Royal aux Français de l'étranger). Pour les propositions vagues, il faut citer ses propos lors de sa visite du salon de l'agriculture le 10 mars : ainsi, concernant les négociations de l'OMC, elle souhaite "faire en sorte que la France obtienne impérativement de ne plus faire de concessions pour protéger son agriculture". Comment, nul ne le sait. Elle a ensuite ajouté à propos de la réforme de la PAC: "Je sens que les agriculteurs sont inquiets, ils ont peur du changement des règles. C'est dès maintenant que nous devons préparer avec eux cette réforme de la PAC". On a connu plus précis comme commentaire sur un sujet important. Comme à son habitude, elle se contente de phrases creuses et qui n'engage vraiment à rien.

Par contre, quand François Bayrou leur propose de débattre (voir l'article du Figaro à ce sujet), il n'y a pas beaucoup de volontaire. Personne pour relever le gant à ce jour ...

 Hervé Tisserand

09 mars 2007

Faisons face avec François Bayrou !

Suite au derniers sondages confirmant  que François Bayrou est  plus que jamais  en passe d'accéder au second tour, il  sait qu'il va devenir une cible si ce n'est la cible de toutes les attaques. En effet, les états-majors UMP et PS se sont déjà mis en action contre le candidat centriste. Mais face à ces intimidations et aux futurs coups bas, François Bayrou est prêt  comme vous pouvez l'entendre dans une vidéo en ligne du journal Le Monde (voir le lien ci-dessous). A nous de le soutenir et de continuer à promouvoir ses idées qui sont aussi les nôtres ! 
 
Hervé Tisserand 

20 février 2007

Des candidats plus vrais que nature !

Quand Bruno Candida remonte un discours de Nicolas Sarkozy, voilà ce que ça donne :


Intronisation de Sarkozy vu par Candida

 

Quand il pointe du doigt les néologismes et le manque de profondeur des discours de Ségolène Royal :


Sego-candida

Au fil de la presse japonaise

Point d'originalité dans le traitement de la campagne présidentielle par les médias nippons. Appliquant comme leurs homologues français une grille de lecture Gauche-Droite, ceux-ci présentent la campagne comme un simple affrontement Royal / Sarkozy, dont le vainqueur sera le futur occupant de l'Elysée.

Point de « troisième homme » pour la presse japonaise, et jusqu'à aujourd'hui, absence complète d'article sur F. Bayrou ou les autres candidats. Seul J. M. Le Pen a eu les honneurs du Japan Times le 16 janvier, à travers un article sur les extrêmes droites en Europe. Sa photo, qui occupait un quart de page était publiée à côté de celle d'Allessandra Mussolini et le présentait comme un « guide » pour les mouvements nationalistes européens qui souhaitent former un groupe au parlement européen.

Dans la semaine du 12 au 19 février, plusieurs articles sont parus sur la présentation du programme de S. Royal. Généralement neutres, comme dans le Japan Times ou le Akai Hata (communiste), les articles se sont bornés à reprendre les mesures phares du programme (construction de 120 000 logements sociaux; création de jury citoyen encadrements militaires des mineurs délinquants...) et à présenter son coût. Dans son édition du 12, le Japan Times a cherché à presenter les points forts et les points faibles de la candidate : « La candidate est forte sur l'environnement, les problèmes familiaux et l'éducation (... ) mais après ses gaffes, beaucoup se demandent si elle a la stature pour diriger une nation qui détient l'arme nucléaire. ». L'article rappelant les propos de S. Royal sur la « rapidité du système judiciaire chinois », ceux sur le Québec et son ignorance affichée mais non assumée du nombre de SNLE en activité.

Plus critique, le Yomiuri Shinbun (conservateur) s'est attardé dans son édition du 18 février sur les couacs de la campagne socialiste : Démission de M. Besson; problème de financement du programme; absence d'effet sur les sondages du meeting de Villepinte...

Ces critiques ont été mises en comparaison avec la campagne de N. Sarkozy, présentée ici aussi comme exemplaire, « une machine de guerre bien huilée ». Le ministre-candidat qui aurait su opéré la mue de son image dans les médias internationaux, passant d'un profil de droite dure et conservateur il y a un an, à celui d'un homme de centre-droit, toujours selon le Yomiuri.

Pour le Japan Times , N. Sarkozy reste néanmoins un conservateur, pro-américain, jusque dans sa façon d'organiser ses meetings : Dans l'édition du 15 janvier, l'accent a ainsi été mis sur le coût de sa cérémonie d'investiture, 35 millions de dollar et son « matraquage dans le plus pure style américain ».

Mais la nouvelle politique de la semaine est le livre de Pierre Péan dont Marianne a publié des extraits. Le Yomiuri a ainsi présenté un article, toujours dans son édition du 18 février, sur la reconnaissance par J. Chirac de ses nombreuses « aventures amoureuses ». C'est avec admiration que l'article parla des conquêtes féminines chiraquiennes, dans la plus pure tradition française . Avec plus de gravité fut abordé le sujet de ses filles et ses remords de père.

C'est justement au rayon des paternités que l'information la plus cruciale pour le Japon était attendue : Mais grosse déception, selon le journal, le président a malheureusement démenti les vieilles rumeurs sur un éventuel fils caché illégitime qu'il aurait au Japon.

Son amour du sumo semblerait donc purement sportif...

Alexandre Joly.

Bayrou vainqueur au second tour

Les sondages ne seront jamais les élections, et les intentions de vote du mois de février ne sont pas les actions de vote du mois d'avril. Mais comment ne pas se réjouir devant les résultats du dernier sondage IFOP pour Fiducial et LCI qui donnent F. Bayrou victorieux au second tour quelque soit son adversaire ?

Dans le cas d'un duel Bayrou / Royal, il remporterait 54 % des voix.

Si le second tour est Bayrou / Sarkozy, il gagnerait aussi avec 52 % des voix.

Les Français auraient-ils ainsi pris conscience de l'incohérence et du manque de sérieux des deux principaux protagonistes que les médias leur servent depuis presqu'un an ? Nos concitoyens commenceraient-ils à saisir que seul le rassemblement de toutes les compétences permettra de sortir la France de la crise sociale, économique et morale dans laquelle elle est plongée ?

La tendance est réelle. F. Bayrou gagne en crédibilité quand ses deux autres concurrents en perdent en accumulant les promesses fallacieuses et démagogiques. Mais surtout son message semble de plus en plus être compris puisque selon ce sondage 83% des Français seraient « favorables à un gouvernement d'union nationale ».

Ceci dit, comme le rappelle Le Monde dans son édition du 19 février, avant le second tour il y en a un premier, et celui-ci reste encore éliminatoire pour F. Bayrou. Même si les chiffres ne cessent de monter, son score (16 %) reste encore loin derrière ceux de S. Royal (25,5 %) ou de N. Sarkozy (32 %).

Paradoxe qui doit amener les partisans de F. Bayrou à se mobiliser et à faire comprendre aux indécis que le vote utile au premier tour, c'est le vote Bayrou.